Il y a des matins où tu te lèves un peu avec la mal de mer. Où dans ton lit, tu te dis "sérieux mais qu'est-ce que je fous là?". Et, en ce qui me concerne, ça m'amène une vieille crise d'anxiété respiratoire et il me faut un temps indéfini pour tout faire redescendre.
Il y a des jours où ton pays te manque (pas ton gouvernement où les gens qui y vivent, loin de là!) mais juste ta terre. Où t'as envie de pleurer parce que tu as beau appeler ton chat comme une *** , le chat il est à des milliers de km de là où tu es.
En plus tu es malade depuis 4 jours à vaguement respirer, vider les rouleaux de papier toilette (vu le rapport consommation/prix de vrais mouchoirs). La fièvre est là et tu es seule tous les jours, toutes les soirées, car ta potine travaille et que tu te trouves au milieu de nulle part (et sans moyen de locomotion).
Le mal du pays les amis, Il vous guette, peu importe si vous êtes heureux de vos choix et si vous avez hâte de profiter d'une vie différente d'un parcours classique. Même si je sais que j'ai raison.
Au moins, on a la certitude qu'on a laissé quelque chose qui compte, et qu'on sera heureux de le retrouver.
C'est marrant, je l'ai eu ce mal du pays quand j'ai été vivre en Angleterre. C'est comme retrouver un vieil ami!
Autopsie du Coeur
Dimanche 4 mars 2012 à 17:20
Vendredi 2 mars 2012 à 11:47
Ici tout est grand, le ciel est plus grand, l'horizon également.
Le sourire des gens l'est aussi.
Ici au milieu de nulle part, je n'ai pas l'impression d'être dans un endroit rassurant et familier comme en France. Je me sens toute petite devant ce paysage qui s'étend à mes pieds. Ca me rentre dans le coeur et en ressort violemment.
Tu peux juste regarder au loin l'esprit vide ou alors commencer à réfléchir à des choses auxquelles tu n'as jamais le temps de réfléchir quand tu es entraîné dans le métro, boulot, dodo.
Ca te remet à ta place. Et c'est bien.
(et ici je me rappelle qu'un co**** d'enf*** de fils****d*te*** m'a volé un de mes objectifs de mon reflex :D - désolée je suis de retour dans ma période South Park...)
Le sourire des gens l'est aussi.
Ici au milieu de nulle part, je n'ai pas l'impression d'être dans un endroit rassurant et familier comme en France. Je me sens toute petite devant ce paysage qui s'étend à mes pieds. Ca me rentre dans le coeur et en ressort violemment.
Tu peux juste regarder au loin l'esprit vide ou alors commencer à réfléchir à des choses auxquelles tu n'as jamais le temps de réfléchir quand tu es entraîné dans le métro, boulot, dodo.
Ca te remet à ta place. Et c'est bien.
(et ici je me rappelle qu'un co**** d'enf*** de fils****d*te*** m'a volé un de mes objectifs de mon reflex :D - désolée je suis de retour dans ma période South Park...)