Campari House. J'ai postulé pour ce job sur la route entre Cairns et Sydney ou peut être même avant. Sans grande conviction, et ce, juste à cause du nom. Campari, j'ai horreur de cet apéritif lol.
Cependant, lors de mes longues marches à travers Melbourne pour déposer des CV, je me suis retrouver dans la rue où ce restaurant se trouve, tout à fait par hasard. Je suis entrée, me suis retrouvée en face d'une jeune femme, et sans peur et sans reproches, lui ait demandé si je pouvais parler à un manager (c'était elle), lui ait demandé si elle avait bien reçu mon CV et si elle cherchait toujours quelqu'un. Je suis ressortie du restaurant avec un essai pour le mercredi à venir. Héhé. High five to myself!
Quand je suis arrivée pour mon essai, j'étais bien sûr au bord de la crise de nerfs, comme à chaque fois que je dois faire quelque chose de nouveau tellement j'ai peur de me ramasser. Mais finalement j'ai plutôt bien géré. Cependant, la barre est plus haute que tout ce que j'ai fais dans la restauration jusqu'à présent. Ici il s'agit de vraiment dorloter le client, de l'installer, lui servir de l'eau, s'assurer tout au long de la soirée qu'il en a toujours et sinon remplir les verres, idem pour le vin qu'on verse dans les verres sur la table et correctement s'il vous plaît, on change les couverts en fonction des plats commandés, les couverts reposant sur une serviette blanche immaculée et on prend les couverts un par un. Toute boisson est servie ou desservie sur un plateau. Quand les plats arrivent on vérifie s'il y a besoin de poivre et si oui on va chercher le moulin pour le faire en live à la table. Etc.
Un peu de sophistication, ce qui n'est pas vraiment ma tasse de thé hein!
A la fin de ma soirée, Kate, la manager en charge pour ce soir, me fait un clin d'oeil en me disant bien joué mais que Tess (LA manager à qui j'ai parlé plus tôt) me rappellerait avant la fin de la semaine.
Je rentre chez moi (enfin à l'hôtel quoi) soulagée mais dans l'appréhension tout de même.
Le vendredi soir je suis coincée dans mon autre lieu de travail sur les docks (oui je n'ai pas fais d'article sur cet essai réussit et ce job décroché dans un restaurant naze dès à mon arrivée à Melbourne, à faire). Et comme je n'ai pas de nouvelles, je prends mon petit téléphone et appelle Tess qui me dit qu'elle voulait m'appeler mais qu'elle a perdu mon numéro de tel et me demande si je veux venir travailler le lendemain. Bien sûr que oui!
Du coup le lendemain je retourne travailler au Campari, ma manager tombe amoureuse de moi et m'offre le job. WIN!
Je suis sur un petit nuage car je vous avoue être tombée amoureuse de l'endroit et du staff. Ce restaurant avec son influence italienne pour la cuisine a cependant beaucoup en commun avec mon gastropub à Londres avec ses bougies sur les tables à la nuit tombée, l'atmosphère, la musique, les chaises en bois... Un endroit confortable où je passerai des heures en tant que cliente moi-même.
Me voici donc serveuse au Campari, et serveuse au Harbour Hotel (gné).
Et vous savez quoi? Mais le fait de me pointer Melbourne et de récolter trois jobs en moins de 4 jours (je mentionnerai le troisième aussi), augmente mon taux de confiance en flèche car je doutais de moi. A Londres je devais mon job a Stella et même si je l'ai gardé parce que mes patrons m'aimaient, je n'ai pas eu à chercher et à Adelaïde, au final ce sont mes nouveaux amis qui m'ont donné une chance dans leur restaurant.
Finalement je devrai arrêter de douter...
Autopsie du Coeur
Dimanche 30 septembre 2012 à 10:27
Lundi 24 septembre 2012 à 14:45
Ok, il est trop tard pour rattraper le temps perdu. Je n'ai pas la patience de revenir deux mois en arrière et faire un résumé quotidien. A croire que j'ai perdu ma rigueur d'antan, j'aurai dû consigner le tout au jour le jour.
Voici donc un résumé.
Ma vie à l'hôtel Barkly est une suite de débauche, de fêtes sans fins, de soirées trop arrosées, de flirts trop poussés et une touche de sexe (ne faites pas les prudes). Avec le recul aujourd'hui, je me dis qu'en deux mois, j'ai exprimé toutes mes frustrations aussi variées soient-elle. Pendant deux mois, je suis revenue à mon mode de vie anglais mais en dix fois pire, au point que certains pourront se dire que c'était malsain. Et peut être que ça l'était, mais en même temps, c'était nécessaire.
Une fois qu'Aaron (l'américain) eut pris le large pour Brisbane, je me suis retrouvée seule. Mais bon. On sait bien que ça ne dure jamais bien longtemps. A force de croiser le même couple tout le temps, nous avons finit par faire connaissance. J'ai donc commencé à côtoyer Adam et Chelsea, deux anglais de Londres bien sympathiques (qui connaissent le RedBack hahahaha, c'est tellement bon de parler de cet endroit à l'autre bout de la planète). Et à force de m'arrêter pour discuter avec eux, j'ai rencontré le reste de la bande qui se formait petit à petit. Une équipe d'européens, composée de trois suédois, un autre anglais et des gens que j'ai oublié depuis parce qu'ils sont partis...
Les soirées se sont enchaînées en même temps que je commençais le travail dans un nouveau restaurant dont je suis tombée amoureuse et dont je vous parlerai dans un article à part. Il faut dire que vivre au dessus d'un pub n'aide pas, tu descends voir qui est dans le coin, tu te retrouves à boire pendant des heures surtout qu'en semaine jusqu'à 20h les pichets de bière sont à $10.
Antoine nous a rejoint, après avoir rejoint mon dortoir. Un petit français de 18 ans qui m'a épaté pour avoir le courage de se pointer en vacances en Australie tout seul.
Le vendredi soir, les dégâts sont les plus considérables puisqu'une fois qu'on ait eu finit de boire en bas, on montent dans le club en haut. Les joies de l'ivresse tss. Mais je me suis presque bien tenue puisqu'au final je ne compte qu'une aventure suédoise (qui m'a porté sur les nerfs pendants des semaines, je vous expliquerai plus tard, ou pas). Pathétique d'aimer être le centre d'attention dans mon groupe majoritairement masculin...Et ce n'est pas rare que je me retrouve dans des situations impossibles. Et puis je me suis lassée, je suis surtout tombée super malade, entre le mode de vie fêtard, l'alimentation plus qu'aléatoire et d'une qualité fortement discutable, et les heures décalées de travail entre mes deux jobs. J'ai poussé le bouchon un peu trop loin, me suis retrouvée à faire un concours de t-shirt mouillé pour gagner $100, je suis repartie en Suède pour une nuit et après 3h de sommeil je suis partie traîner ma tête de cadavre au travail. J'ai tenté de remettre ça le soir-même puisque ma nouvelle équipe m'a trainé en boîte en ville, ait déclaré forfait après une bouteille de cidre et mis les voiles à 3h du mat agoniser dans mon lit. J'ai poussé le bouchon trop loin et me suis retrouvée coincée et tellement malade que la semaine suivante, à part aller au travail, je n'ai fais que me traîner en passant presque tout mon temps libre au lit. C'est cette semaine là que j'ai craqué parce que vivre dans un dortoir quand tu fais des horaires décalées avec des gens non respectueux, ça n'arrange pas les choses. J'ai trouvé une annonce sur Gumtree (le bon coin australien, ou anglais), passé un appel et le soir même après avoir passé la visite je me suis retrouvée avec un appart enfin. Dans quelques jours j'allais retrouver un brin de vie privée et emménager avec une Irlandaise que j'aimais déjà.
Si vous pensez que j'ai des regrets ou remords, la réponse est non. Je me suis amusée, j'ai fais sauter toutes les limites sociales françaises, j'ai oublié pourquoi j'étais partie de mon pays au tout début et au final je me suis retrouvée libre enfin.
De ma vie à Barkly, il en ressort tout de même de bonnes habitudes, les nuits Trivial Pursuit tous les lundis, le karaoké le dimanche soir, les nouvelles amitiés, notamment avec le staff qui rapidement s'amuse de mes déboires sentimentaux (parce que oui, dans un backpacker, tout se sait. Mais du genre tu quittes la chambre de la personne avec qui tu as passé la nuit que tout le monde le sait déjà). Un nouveau couple d'amis plus âgé qui fait la balance avec tous les autres (ne vous méprenez pas, ils font autant la fête, mais plus modérément).
La Suède a donné lieu à une histoire foireuse bien sûr. Heureusement que je ne suis pas comme Stella a vouloir m'investir dans une relation à l'étranger quand je sais que le temps m'est compté. Bon; je l'ai mal pris pendant un temps je l'avoue. J'en ai fais une blague ensuite.
Et puis je suis partie à Adelaïde le premier week-end de septembre, me suis rendue compte que j'avais fais le bon choix en déménageant à Melbourne et je suis revenue. Depuis je me remets sur les rails lentement, entre la santé à se refaire, la confiance à revenir, et le retour sur Terre et mes projets de voyage nécessitant une meilleure utilisation de ma carte bancaire.
C'est très succin comme résumé, et je n'aborde qu'un aspect majeur de tout ce temps, mais ne nous voilons pas la face. La majorité du temps a été passée à faire la fête, si je vous raconte une soirée, je vous en raconte dix.
Voici donc un résumé.
Ma vie à l'hôtel Barkly est une suite de débauche, de fêtes sans fins, de soirées trop arrosées, de flirts trop poussés et une touche de sexe (ne faites pas les prudes). Avec le recul aujourd'hui, je me dis qu'en deux mois, j'ai exprimé toutes mes frustrations aussi variées soient-elle. Pendant deux mois, je suis revenue à mon mode de vie anglais mais en dix fois pire, au point que certains pourront se dire que c'était malsain. Et peut être que ça l'était, mais en même temps, c'était nécessaire.
Une fois qu'Aaron (l'américain) eut pris le large pour Brisbane, je me suis retrouvée seule. Mais bon. On sait bien que ça ne dure jamais bien longtemps. A force de croiser le même couple tout le temps, nous avons finit par faire connaissance. J'ai donc commencé à côtoyer Adam et Chelsea, deux anglais de Londres bien sympathiques (qui connaissent le RedBack hahahaha, c'est tellement bon de parler de cet endroit à l'autre bout de la planète). Et à force de m'arrêter pour discuter avec eux, j'ai rencontré le reste de la bande qui se formait petit à petit. Une équipe d'européens, composée de trois suédois, un autre anglais et des gens que j'ai oublié depuis parce qu'ils sont partis...
Les soirées se sont enchaînées en même temps que je commençais le travail dans un nouveau restaurant dont je suis tombée amoureuse et dont je vous parlerai dans un article à part. Il faut dire que vivre au dessus d'un pub n'aide pas, tu descends voir qui est dans le coin, tu te retrouves à boire pendant des heures surtout qu'en semaine jusqu'à 20h les pichets de bière sont à $10.
Antoine nous a rejoint, après avoir rejoint mon dortoir. Un petit français de 18 ans qui m'a épaté pour avoir le courage de se pointer en vacances en Australie tout seul.
Le vendredi soir, les dégâts sont les plus considérables puisqu'une fois qu'on ait eu finit de boire en bas, on montent dans le club en haut. Les joies de l'ivresse tss. Mais je me suis presque bien tenue puisqu'au final je ne compte qu'une aventure suédoise (qui m'a porté sur les nerfs pendants des semaines, je vous expliquerai plus tard, ou pas). Pathétique d'aimer être le centre d'attention dans mon groupe majoritairement masculin...Et ce n'est pas rare que je me retrouve dans des situations impossibles. Et puis je me suis lassée, je suis surtout tombée super malade, entre le mode de vie fêtard, l'alimentation plus qu'aléatoire et d'une qualité fortement discutable, et les heures décalées de travail entre mes deux jobs. J'ai poussé le bouchon un peu trop loin, me suis retrouvée à faire un concours de t-shirt mouillé pour gagner $100, je suis repartie en Suède pour une nuit et après 3h de sommeil je suis partie traîner ma tête de cadavre au travail. J'ai tenté de remettre ça le soir-même puisque ma nouvelle équipe m'a trainé en boîte en ville, ait déclaré forfait après une bouteille de cidre et mis les voiles à 3h du mat agoniser dans mon lit. J'ai poussé le bouchon trop loin et me suis retrouvée coincée et tellement malade que la semaine suivante, à part aller au travail, je n'ai fais que me traîner en passant presque tout mon temps libre au lit. C'est cette semaine là que j'ai craqué parce que vivre dans un dortoir quand tu fais des horaires décalées avec des gens non respectueux, ça n'arrange pas les choses. J'ai trouvé une annonce sur Gumtree (le bon coin australien, ou anglais), passé un appel et le soir même après avoir passé la visite je me suis retrouvée avec un appart enfin. Dans quelques jours j'allais retrouver un brin de vie privée et emménager avec une Irlandaise que j'aimais déjà.
Si vous pensez que j'ai des regrets ou remords, la réponse est non. Je me suis amusée, j'ai fais sauter toutes les limites sociales françaises, j'ai oublié pourquoi j'étais partie de mon pays au tout début et au final je me suis retrouvée libre enfin.
De ma vie à Barkly, il en ressort tout de même de bonnes habitudes, les nuits Trivial Pursuit tous les lundis, le karaoké le dimanche soir, les nouvelles amitiés, notamment avec le staff qui rapidement s'amuse de mes déboires sentimentaux (parce que oui, dans un backpacker, tout se sait. Mais du genre tu quittes la chambre de la personne avec qui tu as passé la nuit que tout le monde le sait déjà). Un nouveau couple d'amis plus âgé qui fait la balance avec tous les autres (ne vous méprenez pas, ils font autant la fête, mais plus modérément).
La Suède a donné lieu à une histoire foireuse bien sûr. Heureusement que je ne suis pas comme Stella a vouloir m'investir dans une relation à l'étranger quand je sais que le temps m'est compté. Bon; je l'ai mal pris pendant un temps je l'avoue. J'en ai fais une blague ensuite.
Et puis je suis partie à Adelaïde le premier week-end de septembre, me suis rendue compte que j'avais fais le bon choix en déménageant à Melbourne et je suis revenue. Depuis je me remets sur les rails lentement, entre la santé à se refaire, la confiance à revenir, et le retour sur Terre et mes projets de voyage nécessitant une meilleure utilisation de ma carte bancaire.
C'est très succin comme résumé, et je n'aborde qu'un aspect majeur de tout ce temps, mais ne nous voilons pas la face. La majorité du temps a été passée à faire la fête, si je vous raconte une soirée, je vous en raconte dix.
Jeudi 13 septembre 2012 à 12:05
Je suis en grève ici, pas trop le temps et peu de personnes qui se déplacent pour lire.
Pouf!
Plus de brocoli?
Pouf!
Plus de brocoli?
Mardi 4 septembre 2012 à 8:55
Mon nouveau royaume...
(les tables basses ont été remplacées par des tables hautes en bois, beaucoup moins design j'avoue)
(ah les lits superposés... quand on est gamin on se bat pour avoir celui du haut... quand on est adulte on se bat pour avoir celui du bas!)
(le club en haut)
(ah les lits superposés... quand on est gamin on se bat pour avoir celui du haut... quand on est adulte on se bat pour avoir celui du bas!)
(le club en haut)