Petit rappel sans doute inutile:
La fête de la Saint-Patrick ou fête nationale irlandaise est une fête chrétienne qui célèbre, le 17 mars, saint Patrick, le saint patron de l’Irlande.
Célébrée par les Irlandais du monde entier, expatriés ou descendants des nombreux émigrants, sa popularité s’étend aujourd’hui vers les non-Irlandais qui participent aux festivités et se réclament « Irlandais pour un jour ». Les célébrations font appel à tout ce qui appartient à cette culture. Les participants, qu’ils soient chrétiens ou pas, portent au moins un vêtement avec du vert (ou orange), assistent à des « parades », consomment des plats et des boissons irlandaises, en particulier des boissons alcoolisées (bières et stout irlandais, comme la Murphys, Smithwick's, Harp ou Guinness, des whiskeys, des cidres ainsi que des Irish coffee). (cf Wikipédia)
(là vous ne pouvez pas le voir mais je suis deg parce que les 25 minutes que je viens de passer à écrire l'article viennent de partir en fumée, effacées suite à un bug)
JE DISAIS DONC. (j'avais mis toutes les photos et tout...)
Nous avons quitté avec Bear, Hallett Cove aux alentours de 14h pour nous rendre à Adelaïde (Note: Je vis dans un quartier nommé Sheidow Park, à 22km d'Adelaïde, Hallett cove étant la gare la plus proche à 40 min de marche).
Après avoir fais un tour dans un resto asiatique, nous nous sommes mises à la recherche d'un t-shirt vert pour moi, étant dans l'ignorance totale de l'attrait de la St Patrick pour les australiens et considérant le peu de vêtements dans mon armoire, je me suis autorisée un caprice. (Surtout quand on sait que j'ai à peine 1/10ème de ma garde robe avec moi. C'est la dure loi du voyageur, merci les compagnies aériennes!). Cela nous a prit plus de temps que prévu étant donné que j'ai refusé tous les t-shirt verts que je trouvais à 40$ (pour porter une fois par an, il ne faut pas pousser surtout que je suis fauchée et toujours sans CB).
J'ai finalement trouvé mon bonheur dans un magasin de la croix rouge pour 7$. Maquillage acheté, bombe verte pour les cheveux également.
Il est temps de nous rendre à PJ'S.
Grâce au beau-frère de Bear, nous héritons d'un bracelet je-fais-ce-que-je-veux-mais-surtout-pas-la-queue-quand-je-passe-de-la-fête-dans-la-rue-au-pub. Classe hein?
Après m'être payée le luxe d'une Guiness pas bonne, je retourne pour trois verres aux alcools de fillettes (Smirnoff ice -bonjour mes 16 ans!- et rhum&coke).
Bear, malgré ma mise en garde continue sur la Guiness. Un hot dog et des frites plus tard, nous attendons toujours Stella qui doit nous rejoindre vers 19h.
L'ambiance est au top avec des danseuses se produisant sur la scène avec des danses traditionnelles, suivies par un groupe qui alterne entre chansons traditionnelles également et les meilleures chansons du monde (comme Zombie de The Cranberries).
Bien sûr, ce genre de manifestations apporte son lot d'alcooliques, de filles qui montrent leurs seins au balcon de PJ'S (d'ailleurs j'ai faillis me brûler les yeux tellement c'était horrible. Je n'aurai pas dû tourner la tête en entendant siffler tout un groupe de garçons derrière moi) etc.
Finalement, Stella nous rejoins avec Bella (je ne me fais toujours pas au prénom on se demande pourquoi!) et deux amis.
Ah la St Patrick... je me souviens de celle de 2011 à Londres, où j'ai finis, à 4h du matin par m'endormir sur une des banquettes du Crown and Sceptre pour finalement me réveiller en sursaut parce que j'étais tombée de ladite banquette. Kyle, irlandais pur souche, qui me raccompagne à mon auberge de jeunesse et me vole un baiser en partant... écoeurant de niaiserie hein?! Surtout que vu l'état où j'étais, c'était loin d'être romantique. Mais qu'est-ce que c'était drôle.
Sauf que là, c’est le drame. La Guinness de basse qualité (de toute manière cette boisson n’est bonne qu’en Irlande) m’a filé un mal de tête qui se transforme en migraine pure malt 16 ans d’âge. Et malgré tous mes efforts pour palier à la douleur, au bout d’un moment il ne m’est plus possible de maintenir mon sourire et de m’amuser. Le cœur au bord des lèvres, je quitte mes amies, et me précipite dans les rues bien trop occupées, bruyantes et lumineuses pour rejoindre la gare et attraper le dernier train (l’histoire de ma vie ça, courir après les trains).
Je réussis donc à monter dans le dernier convoi d’alcooliques/ados en mode je beugle parce que je suis stupide/personnes bizarres qui te fixent. La lumière est bien trop forte et impossible d’appeler Rachael pour qu’elle vienne me chercher à la gare puisque ma batterie me lâche au moment où je mets les pieds dans le wagon. Fort heureusement, qui dit dernier train dit dernier bus. Plus proche du taxi que du bus, puisque ce dernier te dépose au pas de ta porte. Classe et gratitude. Autant dire que j’ai plongé avec soulagement dans mon lit et l’obscurité.
Le plus dur bien sûr est de convaincre les gens le lendemain que non, tu n’es pas malade parce que tu t’es prise une cuite. D’autant plus que tu aurai largement préféré finir bien trop alcoolisée puisque tu es étrangère à la souffrance de la gueule de bois le lendemain.
Une St Patrick en demi-teinte donc, mais tout de même ravie de constater l’ambiance festive aussi présente qu’en Europe.
Je tiens à m’excuser si la prose de cette deuxième version d’article est d’une qualité approximative, mais raconter deux fois la même chose de suite, c’est un peu blasant.